Le savez-vous ? Une eau rejetée après usage est nettoyée en station d’épuration afin d’être dépolluée puis restituée au milieu naturel. Zoom sur l’utilité absolue de cette étape du service de l’eau.
Hygiène, sanitaire, vaisselle, lessive… L’eau est altérée par notre activité quotidienne. Il en résulte des eaux salies, polluées, autrement appelées « eaux usées ».
Nous avons la chance, en France, de disposer d’une quantité suffisante d’eau pour répondre dans la plupart des cas aux besoins de tous. Offerte par la nature, la qualité de notre ressource en eau est précieuse. C’est pour cela qu’avant de rejeter nos eaux salies dans le milieu naturel, il faut les débarrasser des détergents, matières organiques et autres déchets… C’est essentiel.
Il est primordial de nettoyer les eaux usées pour limiter le plus possible la pollution de nos rivières, lacs et nappes souterraines… Sans épuration des eaux que nous remettons dans le milieu naturel, nous risquons de provoquer de graves dommages sur la faune et la flore.
Plus d’un Français sur deux* ignore que la production d’eau potable et la dépollution des eaux usées sont deux opérations bien distinctes, qui s’effectuent dans des usines différentes.
La « potabilisation » de l’eau consiste à prélever et traiter la ressource naturelle en eau pour la rendre potable. Elle est ensuite amenée à domicile.
L’assainissement des eaux usées consiste à traiter les rejets d’eaux sales après leur utilisation, avant de les restituer dans le milieu naturel.
* Source : Baromètre TNS Sofres / C.I.Eau 2017
L’eau que nous buvons, utilisons pour notre hygiène ou pour tout autre usage domestique n’est en fait qu’une partie de l’eau consommée dans le monde. L’eau nécessaire à la production de tout ce que nous consommons en constitue la plus grande partie. Une partie cachée, invisible… autrement dit, « virtuelle ».
On appelle « eau virtuelle » l’ensemble des eaux consommées au cours d’un processus de production, qu’il soit agricole, industriel ou de service. Même si ce n’est pas visible, pour produire une voiture, un t-shirt ou élever un troupeau de vaches, il faut systématiquement de l’eau.
Il s’agit, de loin, de la production qui requiert la plus grande quantité d’eau. Selon l’Unesco, environ 80% des flux d’eau virtuelle sont liés à l’agriculture.
• 1 tasse de café de 125 ml = 140 litres d’eau virtuelle nécessaires pour cultiver, récolter, torréfier, transformer, emballer et transporter les grains de café
• 1 œuf = 135 litres d’eau virtuelle
• 1 kilo de céréales = 1 300 litres d’eau virtuelle
• 1 kilo de poulet = 3 900 litres d’eau virtuelle
• 1 hamburger = 2 400 litres d’eau virtuelle
• 1 tee-shirt en coton = 2 000 litres d’eau virtuelle
• 1 jean importé d’Asie = 11 000 litres d’eau virtuelle
*Source : Centre d’information sur l’eau
Il est de plus en plus avéré que le plastique menace nos océans. Il est estimé que chaque minute, 18 tonnes de plastique entrent dans nos océans… Zoom sur les actions menées.
Les océans fournissent 50% de notre oxygène. L’ONU rappelle l’impact lourd des activités humaines qu’il s’agisse notamment de pollution plastique ou de surpêche. C’est dire l’importance de réfléchir à des solutions efficaces de collecte et de recyclage, comme de modification profonde de nos modes de production. Sans cela, l’ONU prédit qu’en 2050 les océans seront davantage peuplés de matière plastique que de poissons.
Impliqué sur le sujet de longue date, Veolia développe une stratégie « Protection des mers & océans : lutter contre les pollutions terrestres et les transformer en ressources ». Conscient que pour lutter efficacement, il faut agir à la source, Veolia s’engage et soutient de nombreux projets dont l’ambition est de repenser en profondeur la façon dont nous fabriquons, utilisons et réutilisons les plastiques.
Comment ? En renforçant la collecte de déchets, principalement dans les nombreuses régions du monde non dotées d’infrastructures pour les traiter, et aussi en participant activement à la mise en place d’une filière mondiale du traitement des plastiques.
Veolia soutient en particulier Plastic Odyssey, le tour du monde du premier navire propulsé grâce aux déchets plastiques. Véritable aventure technologique et humaine, Plastic Odyssey profitera de chacune de ses escales pour sensibiliser à la lutte contre la pollution plastique et promouvoir les solutions de recyclage locales.
Veolia accompagne Plastic Odyssey en lui apportant expertise technique et mécénat.
Vous avez d’ailleurs participé massivement à notre opération « 1 adhésion à la facture électronique = 1 € pour Plastic Odyssey », lancée au début de cette année. Un grand merci !
Bon nombre de régions de France sont marquées par une sécheresse profonde, qui a été renforcée par la canicule de l’été. Nous pouvons néanmoins tous agir pour préserver la ressource en eau, comme l’a rappelé le Centre d’information sur l’eau dans sa campagne de communication sur les réseaux sociaux.
Après les sécheresses d’été, les réserves souterraines d’eau douce peuvent en principe être reconstituées par les pluies d’automne et d’hiver. Mais le déficit général de pluie en France et les températures très élevées de l’été 2019 menacent durablement le niveau de réserve en eau des sols.
Dans sa communication sur les réseaux sociaux, le Centre d’infomation sur l’eau a rappelé cet été que nous pouvons tous contribuer à préserver la ressource en eau locale, grâce à quelques réflexes quotidiens :
1 – privilégier la douche pour faire une économie de près de 130 litres d’eau par jour
2 – en été, arroser tôt ou tard pour éviter de gaspiller de l’eau qui pourrait s’évaporer avec la chaleur de la journée
3 – bien choisir son électroménager et préférer les modèles peu gourmands en eau
4 – traquer les fuites et éviter de perdre jusqu’à 1 000 litres par jour pour une chasse d’eau qui fuit
5 – s’équiper judicieusement pour économiser l’eau dans les salles de bains
6 – ne pas ouvrir de bouche à incendie pour se rafraîchir lors de fortes chaleurs. Bien qu’interdit, cela a déjà provoqué des accidents graves et gaspille 80 000 litres d’eau par heure !
Retrouvez tous ces conseils en image sur le site du Centre d’information sur l’eau : ici
Lancée au mois de mai dernier, la nouvelle application mobile « Veolia et moi » évolue pour mieux vous servir avec vos deux mascottes : « Maïna », votre goutte d’eau et « Konter », votre compteur.
Tous les habitants de votre commune peuvent trouver, dans la rubrique “Eau dans ma ville”, des informations locales sur la qualité et le prix du service de l’eau, ou encore sur l’actualité des travaux.
« Veolia et moi » accueille aussi une nouvelle rubrique “Conseils et astuces”, avec des vidéos et des articles courts et didactiques. Konter vous explique, par exemple, comment le protéger du gel.
Et Maïna vous raconte comment rester bien hydraté.
Le relevé de Konter est simplifié avec deux fonctionnalités utiles : la saisie vocale de votre relevé et le déclenchement de la lampe torche de votre smartphone pour le lire plus facilement.