Alors que nous abandonnons les beaux jours pour prendre la direction de l’hiver, nous pourrions être tentés de penser qu’il est moins nécessaire de se désaltérer.
Idée reçue ou réalité ?
L’eau constitue près de 65% de l’organisme d’un adulte. Notre corps ne réserve et ne stocke pas d’eau alors qu’il va en éliminer, environ, 2 litres par jour. Qu’il fasse chaud ou froid, notre organisme a besoin d’un apport moyen d’1,5 litre d’eau au quotidien. L’hydratation s’avère donc essentielle, garante d’un bon équilibre physiologique, régulant la température du corps et plus encore en cas de fièvre. Situation malheureusement probable à l’approche de l’hiver !
C’est un fait : en hiver, il fait moins chaud ! Et donc on a moins soif. Pourtant, le froid peut créer autant de situations de déshydratation qu’en plein été : aller-retours réguliers entre espaces chauffés et froid de l’extérieur, air extérieur asséché, taux d’humidité extérieur plus faible… L’air de rien, notre capital hydrique est fortement sollicité.
Alors pensez bien à boire de l’eau quelle que soit la saison !
Pensez à boire régulièrement, en petites quantités, de nombreuses fois au cours de la journée et n’attendez pas la soif. Avoir soif est en réalité, un signe tardif de déshydratation. Et une fois l’hiver venu, variez les plaisirs en jonglant entre verres d’eau et thé ou autres boissons chaudes !
Pour en savoir plus sur vos besoins d’hydratation et la meilleure manière de les satisfaire, consultez vite le dossier du Centre d’Information sur l’Eau. Seniors ou ados, femme enceinte ou sportifs… ce dossier est spécialement conçu pour nous expliquer comment bien nous hydrater… même en hiver !
L’eau du robinet est certainement le produit alimentaire le plus consommé. C’est surtout l’un des plus contrôlés et chaque consommateur doit, d’après la loi, être informé de ce qu’il boit. Mais comment connaître la qualité de l’eau de votre commune ?
L’eau que vous buvez fait l’objet d’une surveillance tout au long de son acheminement, de son captage à l’usine de production, puis jusqu’à votre robinet. Plus de 60 paramètres définissent sa qualité ; ils sont établis pour protéger la santé des populations les plus vulnérables (nourrissons, femmes enceintes…). Les analyses de contrôle sont effectuées par les autorités sanitaires (Agences Régionales de Santé ou ARS), sous l’autorité du préfet et par les exploitants de service d’eau comme Veolia.
Ainsi, chaque année, plus de 16 millions d’analyses en laboratoire sont réalisées dans toute la France.
Les Agences Régionales de Santé élaborent annuellement une synthèse officielle à partir des résultats des analyses. Elle vous est adressée une fois par an avec votre facture d’eau. Cette synthèse annuelle vous renseigne notamment sur l’origine de la ressource en eau, l’organisation de la distribution de l’eau, le nombre de prélèvements effectués, les résultats obtenus pour les paramètres les plus recherchés comme la bactériologie, les nitrates, les pesticides. Enfin, une information pratique sur la dureté de l’eau y est intégrée.
Si vous le souhaitez, vous pouvez également consulter ces résultats à tout moment dans votre mairie.
Pour vous informer sur la qualité de l’eau dans votre ville, Veolia répond présent !
Il suffit de vous rendre dans la rubrique « L’eau dans ma ville » sur votre site Veolia (eau.veolia.fr), après avoir indiqué la commune pour laquelle vous recherchez de l’information. Vous accéderez à tout ce que souhaitez connaître sur votre eau : origine, qualité, prix, travaux en cours, infos pratiques…
Un lien vous dirigera également sur le site du Ministère des Affaires Sociales et de la Santé, afin de consulter les dernières analyses de l’eau dans votre ville (https://orobnat.sante.gouv.fr). Ce site vous donne accès, commune par commune, aux résultats exhaustifs des analyses réglementaires. Une façon pour les services en ligne Veolia de vous simplifier la vie !
Difficile d’imaginer une époque où l’eau ne coulait pas simplement de nos robinets. Et pourtant… Au fil des âges, des technologies de plus en plus innovantes ont été inventées pour rendre l’eau accessible. Zoom sur l’Histoire de l’eau du robinet.
Depuis l’aube des temps, les civilisations ont cherché à apprivoiser l’eau pour répondre à leurs besoins d’approvisionnement.
Parce qu’elle est indispensable à la vie, bien sûr.
Mais aussi parce qu’elle est, depuis toujours, essentielle à de multiples activités humaines (transports, production artisanale et industrielle, irrigation…).
On trouve ainsi déjà, durant l’Antiquité, bon nombre de techniques hydrauliques complexes pour satisfaire les besoins en eau des premières civilisations. Un savoir qui traversera les âges, mais devra encore se réinventer lors de l’essor urbain des Temps Modernes, le développement rapide des villes créant des tensions jusqu’alors inconnues sur les ressources locales d’eau.
En France, jusqu’au XVIIIème siècle, l’accès à l’eau reste un privilège. La majorité de la population se contente des fontaines publiques ou de l’eau directement puisée aux fleuves, aux rivières et aux puits.
Tout s’accélère sous le Second Empire. Le préfet de Paris, Georges Eugène Haussmann (1809-1891), lance alors de grands travaux et le système de canalisations connaît un développement extraordinaire. Bientôt chaque immeuble de la capitale bénéficie de l’eau courante. C’est aussi à lui que l’on doit le réseau de collecte des eaux usées parisien. C’est encore à cette époque qu’une société de distribution d’eau voit le jour, en 1853 : la Compagnie Générale des Eaux… aujourd’hui Veolia !
En cette fin du XIXème siècle, la plupart des grandes villes développent leur alimentation en eau et, dans la première partie du XXème siècle, les réseaux publics de distribution d’eau potable se généralisent dans tout le pays.
Aujourd’hui, l’eau nous désaltère, abonde en qualité et en quantité, pour satisfaire tous les usages quotidiens de nos collectivités humaines… Dans les villes comme dans les campagnes. De jour comme de nuit. Bref, l’eau est un élément essentiel de notre quotidien. Cette grande conquête moderne nécessite de protéger l’eau comme un trésor.
Cette mission est celle de Veolia et des 12 000 femmes et hommes œuvrant, chaque jour, à capter l’eau dans son milieu naturel, la rendre accessible à tous, la traiter, en contrôler la qualité, la dépolluer pour la restituer à son milieu naturel… Un défi de chaque instant.
Contrairement à une idée très répandue, l’eau potable n’est pas directement produite à partir des eaux usées issues de nos habitations.
52% des Français pensent que les eaux usées sont retraitées en usine pour être transformées en eau potable.*
C’est faux ! Veolia vous explique pourquoi.
L’eau du robinet que nous buvons est produite à partir des eaux dites « brutes » prélevées en milieu naturel, dans des nappes d’eaux souterraines, des rivières ou des lacs. Cette eau n’est pas potable, dans l’immense majorité des cas. C’est pourquoi elle doit être acheminée vers une usine de potabilisation. Selon les caractéristiques de l’eau « brute », plusieurs étapes de traitement peuvent être appliquées, de plus en plus sophistiquées en fonction du degré de pollution de l’eau de la nature. Dans le cas, par exemple, d’une eau de rivière particulièrement polluée, un processus de traitement très complet pourra être nécessaire.. C’est ainsi que, traitée, et après de nombreux contrôles qualité, l’eau pourra être distribuée au robinet et consommée sans risque pour la santé.
Après utilisation par les consommateurs, l’eau -chargée de détergents, savons, de résidus alimentaires, et autres- est dite « usée » et quitte nos domiciles. Ces « eaux usées » rejoignent une autre famille d’usines, les stations d’épuration, grâce au réseau de collecte des eaux usées. Dans ces stations, les eaux usées subissent d’autres types de traitements, qui les débarrassent de leurs polluants les plus nocifs pour le milieu naturel. Elles en ressortent suffisamment « propres », mais non potable, pour être ensuite rejetées dans le milieu naturel sans dégrader l’environnement.
*Baromètre CIEAU-TNS Sofres « Les Français et l’eau » 2017, enquête online réalisée auprès de 2510 individus âgés de 18 ans et plus, issus d’un échantillon national représentatif de la population française métropolitaine.