Parce qu’elle est essentielle au maintien de nombreuses fonctions du corps humain, l’eau constitue un élément indispensable à chaque étape de notre vie.
Cependant du petit enfant à l’adulte qui travaille sur un chantier, ou à la personne âgée sédentaire, nos besoins en eau sont très différents.
En moyenne, un adulte doit boire entre 1,5 et 2 litres d’eau par jour, en veillant à boire régulièrement, sans attendre d’avoir soif, car la soif est le signe que l’on est déjà déshydraté. Mais il s’agit là d’une moyenne.
En effet, les enfants ont besoin de quantités d’eau plus réduites, tout simplement parce leur corps est plus petit. Pour autant, ils oublient souvent de boire, aussi faut-il le leur rappeler régulièrement. Quand ils sont encore nourrissons, le lait suffit généralement à leurs besoins, sauf en cas de grosse chaleur ou de fièvre où il faut alors leur donner aussi de l’eau. Vers 3 ans, ils devront boire un demi-litre d’eau par jour, vers 8 ans un litre, et à partir de l’adolescence ils doivent s’hydrater comme les adultes.
Dans certains cas il est conseillé d’augmenter sa consommation d’eau :
– Si l’on ne mange pas souvent de fruits et légumes, qui contiennent beaucoup d’eau, il faut augmenter sa consommation de boissons.
– Une personne en surpoids devrait boire plus qu’une personne de poids moyen.
– Les sportifs ont aussi besoin de boire beaucoup pour soutenir leur effort… Y compris lorsqu’il s’agit de natation !
– Quand il fait chaud, il est bien sûr nécessaire de consommer plus d’eau… Mais c’est également vrai lorsqu’il fait particulièrement froid, même si cela vient moins spontanément à l’esprit !
– En cas de fièvre, on transpire beaucoup, et une carafe d’eau à côté du lit permet de s’hydrater régulièrement.
– Avec l’âge, le risque de déshydratation augmente. De plus, la sensation de soif a tendance à s’atténuer chez les personnes âgées, entraînant une baisse de la consommation de boissons. Il est donc impératif de boire régulièrement à partir d’un certain âge, notamment en cas de fortes chaleur. La déshydratation est en effet le premier trouble liquidien touchant les seniors et peut avoir de graves conséquences sur leur santé.
Calcaire et tartre ne sont pas identiques. L’un est un ami pour la santé, l’autre l’ennemi de vos équipements ménagers.
Le calcaire est naturellement présent dans l’eau : il provient de la dissolution des roches calcaires par l’eau pendant son voyage souterrain. Or l’eau du robinet est produite à partir d’eau pompée dans la nature. Le calcaire est donc un élément naturel présent dans l’eau du robinet. Et ce calcaire dissous est en partie composé de calcium et de magnésium, deux minéraux dont notre corps a besoin.
Ainsi, 5 à 15% de notre apport en calcium quotidien vient de l’eau de boisson, et notamment de l’eau du robinet. Cependant, selon la région, cette eau peut être plus ou moins « dure » ou « douce ». Une eau dure présente une forte concentration en calcaire, une eau douce une faible concentration. Le niveau de dureté de l’eau est indiqué à chaque abonné dans la synthèse de qualité que produit l’Agence Régionale de Santé (ARS) et que lui envoie son service de l’eau chaque année avec sa facture.
L’autre visage connu du calcium dissous dans l’eau, c’est le tartre. Plus une eau est dure, plus il est probable de voir apparaître du tartre. Il se dépose lorsque le calcaire reprend sa forme naturelle de roche. Le tartre tend à se former là où l’eau stagne et où l’eau est chauffée. D’où sa présence fréquente dans les théières, les machines à laver, les ballons d’eau chaude, etc.
Autant le calcaire est nécessaire dans l’eau de boisson, autant il est redouté dans l’eau ménagère quand il se transforme en tartre. Quelques astuces pour lutter contre lui :
– Nettoyer au vinaigre blanc les endroits où il s’incruste, comme la théière.
– Ne pas chauffer l’eau chaude sanitaire au-delà de 60°C
– Le ballon d’eau chaude doit régulièrement être purgé et détartré.
– Certains installent des appareils de traitement complémentaire, individuel, de leur eau, comme un adoucisseur. Mais, attention, ces appareils modifiant la composition de l’eau distribuée au compteur, qui respecte de strictes normes de qualité, il est recommandé de bien se conformer à leurs modalités d’usage et d’entretien.
Rien de plus frustrant… et coûteux que de voir l’eau du robinet se perdre à cause d’une fuite. Joints défaillants, clapets de toilettes abîmés, canalisations fendues… Une chasse aux fuites sans pitié permet de baisser sa consommation significativement ! Voici comment procéder pour repérer les fuites dans votre installation : notez votre index de consommation sur votre compteur d’eau le soir, ne prenez pas d’eau pendant la nuit, renotez l’index le matin. Une différence = des fuites !
Prendre une douche rapide consomme en moyenne entre 30 et 80 litres d’eau, alors qu’avec un bain c’est plutôt 100 à 150 litres. Le calcul est vite fait !
Sur chaque robinet, il est facile d’installer un réducteur de débit.
Peu coûteux, il permet de créer un mélange eau/air très économique et confortable.
Il n’y a pas la sensation que le débit est réduit, et pourtant la consommation d’eau diminue jusqu’à 50%.
Divers équipements permettent de limiter les consommations courantes. Par exemple les mitigeurs avec butée. Le débit est limité par la butée, mais si l’on a besoin de plus d’eau il est possible de la débrayer. L’eau des WC représente aussi un poste de dépense important surtout si vos WC sont équipés d’une ancienne chasse d’eau. En installant une chasse à double commande, qui libère au choix un petit ou un grand volume d’eau, vous pouvez économiser jusqu’à 60 litres par jour.
Une chasse d’eau classique consomme en moyenne 9 litres d’eau à chaque utilisation. Des systèmes simples, sacs et plaquettes, peuvent être installés dans la cuvette des toilettes pour réduire son volume. Ils sont vendus dans le commerce. Plus économique encore, une bouteille en plastique remplie d’eau et fermée ou une brique pourront accomplir la même tâche gratuitement.
Sur les étiquettes énergétiques des lave-linges ou des lave-vaisselles figure la consommation d’eau de chaque appareil. Cette consommation est à prendre en compte lors de l’achat d’un nouvel équipement : un appareil récent peut consommer plus ou moins 10 litres d’eau par cycle, un écart qui fait la différence !
Pour arroser une plante en pot, pensez par exemple à réutiliser l’eau de lavage des légumes. Pour le jardin, il vaut mieux choisir son heure : tôt le matin ou à la tombée du jour, pour éviter que toute l’eau ne s’évapore directement ! Et les jours de pluie, on coupe l’arrosage automatique.
L’hydrogéologue est un spécialiste des masses d’eau souterraines, comme les nappes phréatiques. C’est une personne précieuse pour les services d’eau.
Ainsi, en cas de besoin, l’hydrogéologue aide à trouver de nouvelles ressources en eau, qui pourront être captées pour produire de l’eau potable. C’est utile par exemple lorsqu’il y a un manque d’eau sur un territoire. Il veille d’ailleurs à ce que les prélèvements ne soient pas excessifs, afin de protéger les ressources.
Il participe aussi à l’entretien des forages existants, afin de maintenir la qualité de l’eau pompée. En effet, même s’ils ne se voient pas, les forages doivent être parfois nettoyés.
Enfin, une de ses missions essentielles est de préserver les captages d’eau potable contre les pollutions, en délimitant un périmètre de protection. A l’intérieur de ce périmètre, il est interdit d’installer une exploitation, une industrie ou une installation d’assainissement qui pourraient polluer l’eau.
Pour définir le périmètre, l’hydrogéologue étudie la manière dont l’eau entre dans la nappe et comment elle y circule. Spécialiste de notre sous-sol, il doit garder les pieds bien sur terre pour notre bien-être !
La journée mondiale de l’eau, le 22 mars, nous rappelle chaque année combien l’eau est précieuse.
C’est l’occasion d’évoquer les difficultés d’accès à l’eau et à l’assainissement d’une grande partie de la population mondiale… et les nouvelles solutions à même d’y remédier, notamment grâce aux professionnels de l’eau.
Cette année, l’ONU a décidé de mettre un coup de projecteur sur les solutions s’appuyant directement sur les processus naturels. Ce que les Nations-Unies résument pour cette édition 2018 de la Journée mondiale de l’Eau par la formule « la réponse est dans la nature ».
« Planter de nouvelles forêts, reconnecter les rivières aux plaines inondables et restaurer les zones humides permettra de rééquilibrer le cycle de l’eau et d’améliorer la santé humaine et les moyens de subsistance », rappelle l’ONU.
Veolia met d’ores et déjà en œuvre ces principes dans certaines installations dont elle a la charge. Comme, par exemple, un écosystème autour d’une station de dépollution des eaux usées, comprenant des zones humides, des zones arborées, des murs et des toitures végétalisés au bénéfice de la faune et de la flore environnante. Ou encore des stations d’épuration de nouvelle génération, associant l’action naturelle de plantations végétales aux traitements biologiques traditionnel de dépollution des eaux usées.