En cas de déménagement, une quinzaine de jours avant de quitter votre domicile rendez-vous sur la rubrique « je quitte mon logement » du site client www.veoliaeau.fr. Vous pouvez y résilier votre abonnement en toute de simplicité.
Côté emménagement, pour être sûr de disposer de l’eau dès votre arrivée, deux situations se présentent. Si vous vous installez dans un logement collectif, il vous faut contacter le syndic de copropriété pour savoir si les dépenses d’eau sont comprises dans les charges (par répartition à la surface habitable ou via des compteurs dits « divisionnaires », gérés par le syndic) ou bien si chaque occupant a un abonnement individuel au service d’eau. Dans le premier cas, vous n’avez aucune démarche à faire.
Dans le deuxième cas, il vous faut faire une demande d’ouverture de compteur une quinzaine de jours avant votre arrivée. Même chose si vous emménagez dans un logement individuel.
Pour cela, vérifiez tout d’abord sur la rubrique « J’emménage : je m’abonne » du site www.veoliaeau.fr si l’eau de votre commune d’adoption est gérée par Veolia. Si c’est le cas, vous pouvez ouvrir votre nouvel abonnement très rapidement, en suivant les diverses étapes en ligne.
Si le service d’eau potable de votre commune n’est pas géré par Veolia, contactez votre mairie pour lui demander les coordonnées du service en charge. Voyez avec lui comment procéder à l’ouverture de votre abonnement.
Le service de l’eau implique la livraison d’une eau potable au robinet 24h sur 24h, c’est le résultat d’un travail exigeant, celui d’une équipe de techniciens encadrée par un responsable de station de traitement de l’eau.
Qui dit eau potable, dit traitements divers pour transformer une eau puisée dans la nature en eau respectant toute une série de critères sanitaires : absence de microbes et de bactéries, concentration suffisante en minéraux, respect des normes sur les nitrates, les pesticides et plusieurs dizaines d’autres substances contrôlées…
L’eau doit donc être traitée dans une usine spécialisée, la station de traitement de l’eau, dirigée par un (ou une) responsable de station. Ce dernier veille à ce que l’eau qui part dans le réseau de distribution soit de qualité irréprochable, et en quantité suffisante pour qu’il n’y ait pas d’interruption de service.
Son travail est à la fois technique et managérial : il encadre une équipe de techniciens chargée de maîtriser toute la chaîne de production de l’eau. Il faut surveiller que le prélèvement se passe bien, tant en quantité qu’en qualité, puis effectuer divers traitements : filtration, purification, chloration… Avant d’être distribuée, l’eau est analysée. Enfin, direction nos robinets.
Pour savoir si son eau est dure ou douce, il est possible de faire un test tout simple : si le savon mousse beaucoup et qu’il se rince difficilement, l’eau est douce. S’il se rince très facilement, l’eau est dure.
Côté santé, pas de problème en cas d’eau dure : elle apporte du calcium à l’organisme. Il n’y a d’ailleurs pas de limite maximale officielle au taux de carbonates de calcium dans l’eau. Ainsi, à l’exception de pathologie particulière qui amènerait votre médecin à vous déconseiller les eaux très minéralisées (qu’elles proviennent du robinet ou de bouteilles !), l’eau dure ne présente aucun inconvénient d’ordre sanitaire. L’épiderme de certains d’entre nous peut être sensible, en revanche, à cette eau très dure, qui aura tendance à l’irriter. Le recours à des crèmes hydratantes peut alors être utile.
Côté électroménager, l’eau dure peut, en revanche, poser problème. Pour limiter l’entartrage, limiter la température du thermostat du ballon d’eau chaude entre 55 et 60 °C est une bonne solution. Au-delà, l’accumulation de tartre est plus rapide. Il convient par ailleurs de se renseigner sur la dureté de son eau auprès de son service d’eau, et de suivre les réglages et dosages indiqués par les machines à laver la vaisselle et le linge.
L’une des missions du service d’eau est de livrer aux abonnés une eau potable, ce qui est synonyme de qualité sanitaire. La responsabilité du service d’eau va jusqu’au compteur. Ensuite, l’eau entre dans le domaine privé, où se trouve notamment le système de chauffage de l’eau.
Merci à lui pour le réconfort d’une douche et l’efficacité d’une vaisselle ; mais gare à certains risques de prolifération de bactéries. L’eau est chlorée avant de quitter les stations de production d’eau potable, voire durant son parcours jusque chez vous. C’est ce qui garantit sa qualité microbiologique. En revanche, une fois cette eau chauffée, la protection du chlore peut s’amoindrir. Avec l’eau chaude le risque est certes très faible, mais pas inexistant.
Pour chauffer l’eau, plusieurs systèmes sont possibles : un ballon d’eau chaude alimentant une maison ou un immeuble ; ou un chauffe-eau individuel. Dans le premier cas, l’eau stagne plus ou moins longtemps dans le ballon. Des bactéries peuvent donc s’y développer, surtout si le matériel est ancien. La rouille est en effet l’alliée des microbes, de même que le temps et la longueur des tuyaux entre le ballon et le robinet.
Dans le second cas, lorsque le logement est équipé d’un chauffe-eau individuel au gaz ou à l’électricité, le circuit est très court et les risques quasiment nuls.
En résumé, préférez donc l’eau froide pour boire et faire la cuisine. L’idéal est de mettre le mitigeur en position froide, de faire couler l’eau quelques secondes puis de la verser dans votre verre.
Cela paraît une évidence, mais ce n’est pas le cas dans de nombreux pays, et ce n’était pas encore le cas partout en France il y a une cinquantaine d’années.
Il implique de capter de l’eau dans la nature, sous la terre ou dans une rivière, de la traiter pour la rendre potable, de la stocker afin qu’elle soit disponible dès qu’une personne ouvre un robinet. Il suppose ensuite que les eaux usées soient recueillies, acheminées jusqu’à une station d’épuration et dépolluées, avant rejet dans le milieu naturel.
Pour parvenir à ce résultat, les professionnels de l’eau se sont organisés. Les usines d’eau potable et d’assainissement fonctionnent en permanence. La nuit et le week-end, elles tournent parfois de manière quasi-automatique. Elles sont surveillées par des dispositifs informatisés s’appuyant sur des réseaux de capteurs sophistiqués, qui signalent le moindre dysfonctionnement. En cas de problème détecté, les techniciens présents sont ainsi automatiquement prévenus. Des systèmes d’astreinte prennent le relais la nuit ou les week-ends.
La continuité du service est la première priorité de tous les acteurs de l’eau. Mutualisation des moyens et des équipes, interconnexion des réseaux sont autant de pré-requis pour la garantir.