Canicules à répétition, épisodes de sécheresse plus précoces et intenses, feux de forêts particulièrement destructeurs… L’année 2022 aura été marquée par des pics de chaleurs historiques et une intensification des événements climatiques extrêmes. Plus récemment, le nord de la France a été touché par plusieurs tornades. Et cela n’est bien évidemment pas sans conséquence sur les conditions d’accès à l’eau potable.
Après un hiver peu pluvieux, l’été 2022 marqué par une sécheresse intense, a vu le niveau des nappes phréatiques diminuer drastiquement. Et l’assèchement des sols accélère le phénomène de manque d’eau. Avec un déficit pluviométrique de 65 %*, le mois de mai 2022 a été le mois le plus sec depuis 1959, mais aussi le plus chaud depuis le début du 20e siècle. Ce déficit hydrologique a fortement impacté l’état des nappes phréatiques entraînant des mesures de restriction d’eau sur une grande partie du territoire. La sécheresse précoce de cette année a entraîné dès le mois de mai 2022 un niveau des ressources en eau équivalent à ce qu’il était à fin août 2021.
Avec des épisodes de sécheresse, observés dès le mois de juin et qui se sont poursuivis tout au long de l’été, les débits des cours d’eau ont diminué de 25 à 30%. Cela a inévitablement entraîné des arrêtés de restriction d’usage de l’eau, afin de préserver les ressources en eau potable. En outre, en cas de phénomène extrême tels que des incendies qui ont touché la France cet été ou, plus récemment, les tornades qui ont provoqué d’importants dégâts dans le nord de la France, la protection des installations d’approvisionnement et de dépollution des eaux usées est un enjeu majeur pour garantir l’accès à l’eau pour la population et les services de secours.
Canicules à répétition, épisodes de sécheresse plus précoces et intenses, feux de forêts particulièrement destructeurs… L’année 2022 aura été marquée par des pics de chaleurs historiques et une intensification des événements climatiques extrêmes. Plus récemment, le nord de la France a été touché par plusieurs tornades. Et cela n’est bien évidemment pas sans conséquence sur les conditions d’accès à l’eau potable.
Les coupures d’eau ponctuelles à l’échelle d’une commune, parfois inévitables, ne sont utilisées qu’en dernier recours. C’est pourquoi, au-delà des mesures de restriction, parfois nécessaires pour économiser l’eau, les usagers (au même titre que les agriculteurs, industriels et collectivités) sont invités à adapter leur consommation d’eau. Voici quelques conseils :
*Source : eaufrance.fr